Bonne lecture !!
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Matt Éléanore frère d'Éléanore ? Dom Chris
Cela faisait déjà plus deux semaines que l'on était ensemble. Nous étions retournés chez nous et tout se passait à merveille. Cette fois-ci, je me sentais... normal. Déjà, je n'avais plus aussi peur. Chris et Dom était heureux pour moi. Un soir, quand Éléanore et moi étions dans un restaurant, une fille s'approcha de notre table. Son visage me disait quelque chose... Elle nous dit bonjour et me demanda, sans réellement me regarder, si elle pouvait parler un instant avec Éléanore.
« Bien entendu ! »
Éléanore ne m'appartenait pas non plus à 100% ! Elle a autant de liberté qu'avant ; je ne vais quand même pas jusqu'à l'enfermer dans l'appart ! Éléanore revint seule un quart d'heure après. Elle me regarda plutôt bizarrement. On passa la fin de la soirée ainsi. Elle me semblait presque distante avec moi.
« Tu sais que si il y a quoi que ce soit, tu peux me le dire Éléanore.
- Oui, oui, tkt pas.
- Tu me téléphones si tu as besoin, ok ?
- Oui. »
Deux jours plus tard, j'eu un appel d'Éléanore. Elle criait :
« Matt !
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Viens. VITE !!! »
Elle raccrocha d'un coup. Derrière sa voix, j'avais entendu quelque chose se briser. Je descendis en courant, sautai dans ma voiture et partis à plus de 100 km/h. Tant pis si je dépassais, c'était urgent. Arrivé chez elle sans n'avoir rencontré personne, j'ouvris la porte à la volée.
« Arrête !! »
Cela venait de sa chambre. J'essayai d'ouvrir mais c'était fermé. Je poussai la porte avec toute la force que j'avais mais elle ne céda pas. Soudain, j'entendis quelque chose de lourd tomber et quelqu'un crier. Je poussai encore plus fort et la porte s'ouvrit enfin. Je vis son frère qui la frappait. Malgré qu'il fût plus grand que moi et musclé, je fus pris d'un second grand élan de courage. Je réussis à les séparer.
« Qu'est-ce que tu fous toi ?! Laisse-moi passer !
- Non ! T'as pas à la frapper !! »
Sur ceux, je lui foutu mon poing dans le nez. J'entendis un craquement et il tomba par terre. Son nez coulait et il s'assoupit sous le choc. À ce moment-là, pendant que je me calmais, je remarquai que tout en vrac dans sa chambre. Son armoire était par terre. C'était sûrement ça que j'avais entendus. Il y avait même un verre écrasé sur son bureau. Je me retournai et regardai Éléanore : ses vêtement étaient en parti déchirés et des bleus apparaissaient par endroits. Sa lèvre était en sang.
« Il... il avait... bu...
- Ça se voit.
- Il... il faut qu'on l'emmène à l'hôpital. Il va mourir s'il saigne de trop.
- Change-toi avant. ^^
- Oui. Si tu pouvais me laisser un peu seule s'il te plaît...
- Tkt. »
Je sortis et je l'attendis deux-trois minutes et lorsqu'elle eut fini, on porta son frère dans ma voiture, puis on partit. Je n'avais voulu le dire devant elle mais je trouvais que son frère était un s.... de l'avoir frappé. J'avais réussi à lui casser le nez, tant mieux ! Le médecin voulut le garder juste pour la nuit, ce qui ne dérangea ni Éléanore, ni moi. On repartit donc vers son appart et on resta ensemble toute l'après-midi. Elle rangeait un minimum sa chambre et je l'aidais. On ne parla pas beaucoup pendant ce moment-là. Je voyais très bien que quelque chose n'allait pas en plus de ce qu'il venait de se passer. Mais je n'osais rien lui demander. Je la vis même ranger une boîte en vitesse dans un de ses tiroirs, comme si elle ne voulait pas que je vois ce qu'il y avait dedans. Avant de repartir, je lui demandai quand même :
« Éléanore, sa va ?
- Oui, pourquoi ?
- J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui commence à nous séparer. Je ne sais pas de quoi il s'agit mais ça me fait un peu peur...
- Mais non, il y a rien. Tu te fais des fausses idées. »
''You could be my unintended choice''...
À 3h du matin, mon portable sonna.
« Allo ?
- Oui, bonjour. C'est l'hôpital. Êtes-vous bien Mr Matthew Bellamy ?
- Oui, Qu'est-ce qui passe ?
- Pouvez-vous venir ici ? Votre amie, Éléanore, a fait une crise d'héroïne.
- J'arrive. »
Moins de 5 minutes après, je fus à nouveau à l'hôpital. Une infirmière me conduit à sa chambre et j'entrai. Éléanore n'allait pas bien du tout et cela se voyait énormément. Des restes de larmes étaient restés sur ses joues. Je fermais la porte.
« Pourquoi Éléanore ? Pourquoi faisais-tu ça ? Pourquoi ne m'avoir rien dit ?
- Dé-désolé... mais... mais je ne... voulais pas que...
- Mais pourquoi ? Tu as vu le mal que tu t'es fait ?
- Tu ne peux pas comprendre.
- Si je peux.
- NON !! Tu ne peux pas comprendre que je ne veux plus vivre, que je ne sert à rien dans ce monde !! Toi, tu as une belle vie qui t'attends mais regarde la mienne !!!! Non, non tu ne pourras jamais comprendre, tu n'en ai pas capable !
- Tu crois peut-être que je suis heureux tout le temps quand je te vois comme ça ?!
- Tu m'as déjà oublié.
- Non.
- Ah bon ?
- Écoute-moi bien je t'aime comme je n'ai jamais aimé quelqu'un. Sans toi, je serais perdu à jamais.
- Tu me mens. Je sais que tu as déjà couché avec Camille le soir même où j'ai pris pour la première fois de la drogue. Ça, tu ne le savais pas ! C'est elle qui me la dit l'autre soir au restaurant. C'était une de mes amies !!
- Je... je...
- Ne cherche pas à t'excuser, c'est déjà fini.
- ...
- Laisse-moi.
- Quoi ?!
- Pars Matthew !! »
Je commençais donc à partir quand arrivé à la porte, je me retournai.
« Je t'aimes depuis la première fois que je t'ai vu. »
Et je partis, incapable de dire et faire autre chose.
« Matthew ? »
Dom m'appela bizarrement, comme si il avait quelque chose de grave à m'annoncer. Je le rejoignis. Chris était aussi avec lui.
« Qu'est-ce qu'il y a ?
- ... On a quelque chose de pas drôle à te dire...
- C'est pas évident. »
Ils regardaient tout les deux le sol. Ils avaient peur de la réaction que je pouvais avoir, ça se voyait.
« Vous voulez pas arrêter le groupe quand même !?
- Non !! Bien sûr que non !
- Alors c'est quoi ?
- Quand tu es sorti, l'hôpital a appelé. Ils voulaient te parler mais vu que tu n'étais pas là, on a dit qu'on passerait le message...
- Et ?
- C'est à propos d'Éléanore...
- Elle est...
- Dans le coma. »
Je les regardais droit dans les yeux. J'essayai de réfléchir de penser mais je n'y arrivais pas correctement. Je me dirigeai donc vers la porte.
« Tu vas où ?
- Je... je ne sais pas... La voir.
- On t'accompagne. »
Je ne leur refusais pas. J'allais sûrement avoir besoin d'eux. Arrivé là-bas, une infirmière nous montra le chemin. J'entrais dans sa chambre : elle était comme la dernière fois que je l'avais vu. Elle était belle, on aurait dit qu'elle ne faisait que dormir seulement... Dom et Chris restèrent à l'extérieur car ils savaient qu'il fallait que je sois seul avec elle.
« Pourquoi ? Pourquoi Éléanore ? »
Comme si quelqu'un allait me donner la réponse. Je lui pris les mains et sentis quelque chose dans l'une d'elles : c'était un papier chiffonné. Je le dépliai, déjà les larmes aux yeux, et lus.
Quand tu liras cette lettre, c'est qu'il sera trop tard. J'espère que je ne souffrirai pas. J'écris ce mot pour que tu saches tout ce que je n'ai jamais pu te dire en face, je n'en ai jamais eu la force. Voici mon histoire. Le jour de ma naissance, un de mes frères est mort. Il était le préféré de mes parents. Ma mère m'a raconté un jour où elle avait trop bu, qu'ils n'avaient jamais voulu de moi, que je n'aurais jamais du naître. Lorsque j'étais une enfant, mes parents n'ont rien voulu faire pour moi. Ce que je garde en tête de toute cette douloureuse période, c'est le visage de James, le frère que tu as déjà vu. Il a quitté la maison un 25 décembre, après que mon père l'ait battu, une fois de plus. Je le rejoignis six mois après. Quand je suis partie, ils non rien fait pour que je reste : j'étais invisible à leurs yeux. Ils sont morts une semaine après. Ils nous avaient fait souffrir, différemment pour nous deux. Lui comme le souffre-douleur et moi comme un fantôme. Dans la lettre que l'on avait retrouvée au tribunal, il était écris dessus la date de leur mort. Ils s'étaient suicidés dès que je fus enfin partie. Mon frère m'obligea à continuer mes études ici, chez lui. Quand je suis entré dans ce lycée, je savais que je resterai quelqu'un à part, avec mon histoire. Quand je suis entré en cours et que j'ai vu ce gars avec un regard pénétrant, comme si il voulait lire en moi, j'avais ressentis un sentiment plus fort que tout ce que j'avais pu avoir. J'étais enfin heureuse, j'avais des amis sur qui je pouvais compter. Mais le jour où cette personne m'a trahi, j'ai senti mon monde s'écrouler, ma vie s'écrouler, mon âme tomber. Je n'existais déjà plus d'une certaine manière, le jour où tu es parti Matthew. J'ai commencé ce soir-là à me détruire en me droguant. Quand tu vu mon frère me frapper, c'était à cause de ça. Je ne veux plus vivre, cela me fait trop de mal de ne plus être avec toi comme nous l'avons été. Je suis désolé mais il le fallait.
Je n'ai qu'une seule chose à ajouter que je n'ai jamais assez dit et que je ne pourrais sûrement plus jamais te dire en face...
Je t'aime.''
Dom entra. J'étais en train de pleurer comme jamais je ne l'avais encore fait. Il me prit les épaules et Chris vint à côté de moi. Ils étaient aussi en larmes. Ils me ramenèrent à l'appart. Je ne pouvais dormir, je n'y arrivais pas. J'étais... bouleversé, triste à en mourir. J'allai dans la salle de bain. Je trouvais quelques minutes après ce que je cherchais. Je mis ma tête sous l'eau et appliqua le produit sur mes cheveux. En me relevant, je posai mes mains sur le bord du lavabo. Ma main gauche ce posa sur quelque chose qui se brisa en-dessous. Un verre. Je retournai ma main et regardai. Par chance, aucun morceau n'était resté dedans. Il y avait plein de petites entailles maintenant. Aussi étrange que cela peut paraître, je n'avais pas mal. Je ramassai un morceau du verre et me fis des coupures plus ou moins grandes. Je ne ressentais aucune douleur. Le sang coulait lentement de ma main jusqu'au sol. Je continuais donc, avant de sentir ma tête tournait et de voir mon reflet dans le miroir devenir flou. La salle de bain tournait vertigineusement autour de moi ; et je m'effondrai...
J'entendis une voix grave, venait de loin, m'appeler. Elle criait mon nom. J'entendis quelqu'un gémir. Puis de l'eau tomba sur mon visage.
« Matt !! Putin, réveilles-toi ! »
C'était Dom. Je le sentis vaguement me soulever.
« D-Dom...
- Oui, c'est moi.
- Dom... Je ne vois plus rien !
- Tkt pas, ça va revenir.
- Aide-moi... »
[fin de la partie Origin of Symmetery]
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The-Revelation-Muse, Posté le dimanche 17 février 2013 00:50
quess qui va arriver :O